Paris needs a big kiss

Publié le par Eric FLITTI


L'ambiance est électrique 5 minutes avant le concert... Le public est impatient... Des olas et des cris d'hystérie succèdent à des applaudissement nourris... Ces dernières minutes semblent interminables.




Après une première partie sans prétention de Kaiser Chief, le stade de France commence à se réveiller.
À 21H15 après une fausse alerte, le stade s'enflamme et des milliers de fans poussent des cris d'hystérie.




Finalement à 21H20, des montagnes de fumée surgissent du sol.  Sous des cris hystériques et une foule en délire, nos quatre dieux pénètrent dans l'arène. Larry entre en premier vêtu d'un tshirt blanc. Il s'installe rapidement à la batterie et commence un solo pour chauffer le stade. C'est ensuite le tour d’Adam puis de The Edge d'entrer. Bono bondit en dernier tel un lion sorti de sa cage, entièrement vêtu de noir et sous des cris de fans hystériques.

Le groupe commence par Breathe et c'est l'occasion pour le public de découvrir le merveilleux écran de cristal qui sert à diffuser la vidéo. Après un breathe fidèle aux précédentes versions live, le groupe enchaîne No Line on The Horizon avec une intro à la guitare rallongée merveilleusement jouée par The Edge. Le logo de l'album apparaît sur l'écran. Le titre fonctionne bien en en concert et The Edge nous offre une prestation à la guitare tout à fait exceptionnelle. Sur l'écran apparaît Future Needs a Big Kiss puis est joué le début de l'Hymne à la joie.

Le public semble très en forme ce que semble apprécier le groupe qui nous offre une version musclée de Going on Your Boots.  Edge et Adam en profitent pour quitter la scène centrale et aller se balader sur les plateformes grâce aux petites passerelles qui bougent au gré de la musique.




Des fleurs apparaissent sur l'écran de cristal et Bono fait chanter les premières notes de Magnificient au public. Bono rejoint Adam sur les plateformes et insistent sur le mot "Love" dans les paroles. Il chantera même quelques notes de Paris mon amour pour la plus grande joie du public.


Les premières notes de Beautiful Day mettent en transe le public. L'ambiance est incroyable ce soir. L'écran de cristal brille de toutes les couleurs. Bono fait le tour de la 2e scène et Adam se ballade sur les plateformes se laissant prendre en photo.
Bono n'hésite pas à dire "Beautiful Day Stade de France.

La première surprise va venir après Beautiful Day. Bono parle d'un "Bastille Day" et fait un petit clin d'oeil à Johnny Hallyday. L'intro de Mysterious Ways finit de réveiller le public. Bono parle de vacances puis le groupe nous offre sans prévenir une version énorme de Mysterious Ways. The Edge s'en donne à coeur joie à la guitare. Le public danse sur les rythmes enivrants de cette superbe chanson extraite de l’album Achtung Baby.
À la fin de la chanson, Bono glisse quelques mots de remerciements au public. Mots qui sont traduits en direct sur l’écran ce qui laisse supposé c’est que moins spontané que prévu. Bono remercie beaucoup la France pour son accueil pour toutes les soirées en tournée. Il remercie le public de leur avoir permis de construire une station spatiale. Il espère que le décor plait au public et indique la fameuse scène en 360 degrés donne une énergie et un plaisir intense dans ce stade ce soir. Il pense que cette scène pourrait s’adapter aussi bien pour des discours politiques que des films, des défilés de mode. Il glisse un mot sur le football rappelant qu’il était la le 12 juillet 1998 pour la finale France Brésil. Bono parle des problèmes de la France mais en rappelant que vous les français êtes plus forts que ces problèmes. Il finit sur une note optimiste se résumant à ce que le futur sera meilleur que le passé.

Le groupe joue ensuite I Still Haven’t Found what i’m looking For. La voix de Bono est presque couverte par le public qui fredonne les paroles de cette chanson mythique. La chanson est enchaînée par Angel of Harlem que Bono dédicace à Michaël Jackson. Jouée en version « Rattle and Hum », la surprise viendra des quelques notes jouées de « Don’t stop till you get Enough «  célèbre chanson de MJ.

Le groupe enchaîne sur Stuck in a moment dans une version live semblable à celle de la précédente tournée. Le duo Bono The Edge fonctionne bien grâce à la voix incroyablement aigue de The Edge. Bono semble apprécier et rallonge un peu la chanson. Il serre la main à The Edge et fait un début d’accolade.

Résonnent ensuite des chants d’oiseau. Bono revient sur ces chansons d’oiseaux en indiquant qu’ils viennent de Fez, une très belle ville du Maroc et que ces chants lui ont inspiré une chanson sur le dernier album, Unknown Caller. Le groupe nous offre donc Unknown Caller en version karaoké géant puisque les paroles apparaissent en rythme sur l’écran de cristal. Le public du Stade de France se met à fredonner « Restart and reboot yourself ». The Edge semble très en forme à la guitare. Bono fredonne « Paris, we know your name. » La chanson se termine par un mini-clip vidéo où apparaît une boule-de-neige souvenir de Paris.

L’écran de cristal se rallonge de haut en bas puis brille de toutes les couleurs pour Unforgettable Fire. La version que nous offre le groupe de cette chanson qui fête ses 25 ans aujourd’hui est tout simplement magistrale, la meilleure jouée en live depuis une vingtaine d’années. L’intro a été entièrement retravaillée et même si Bono ne chante pas dans la même tonalité que la version de l’album, le titre semble d’une pureté absolue.




L’écran se met à briller de toutes les couleurs pour les premières notes de City of Blinding Lights. La version jouée est impeccable.
Après une partie du concert plus calme et nostalgique, Bono revient tel un lion sur Vertigo dont le fameux compte à rebours est chanté en français. Sur la pelouse, on se croirait à un concert de Muse ou de Offspring tellement le public bouge dans tous les sens sur ce titre mythique.

La seconde surprise de la soirée pour le public parisien est cette version Dance de I’ll go crazy if i don’t go crazy. Le titre a été entièrement remixé et les visages des membres du groupe apparaissent en blanc et gris sur l’écran et semblent danser sur les beats de la chanson. Avant de commencer à chanter, Bono fredonne un bout du refrain de "Let's Dance" puis "That's de Way I like It". Puis commencent les premières paroles de I'll go Crazy, if i don't go crazy en clin d'oeil à Discothèque. La scène prend une nouvelle dimension soudainement. Tout en haut de la scène centrale est perchée une gigantesque boule à facettes qui se met à briller dans tout le stade. Le groupe semblé vouloir faire un clin d’œil à la tournée PopMart. En tout cas, le public apprécie et se met à danser comme dans un concert de David Guetta. Larry nous offre un solo de Banjo tout à fait exceptionnel. À la fin de la chanson, Bono se met à fredonner « Change Your heart. ».

Le stade se met à briller en vert et l’introduction de Sunday Bloody Sunday met le stade en transe. La version jouée sera semblable à celle jouée depuis le début de la tournée. On lui reprochera un manque d’énergie comme si le groupe jouait ce titre à contre-cœur. Le stade de France ne semble pas lui en tenir rigueur et couvre une bonne partie de la voix de Bono.
Pride va laisser un peu la même impression. Même si le titre est bien joué, il lui manque l’âme que l’on retrouvait encore à l’hippodrome de Vincennes en 1987 ou encore lors de la tournée Rattle and Hum. Les 90 000 fans se mettent à chanter le refrain pour la plus grande joie du groupe.

Bono dit quelques mots à propos de l’emprisonnement de Aung San Suu Ki et de son combat pour la liberté et la démocratie en Birmanie. Il interpère une version acoustique très émouvante de MLK qui est enchaîné par Walk On.

Pour Walk on, des dizaines de fans montent sur les plateformes et font le tour de la scène recouverts d’un masque de Aung San Suu Ki. Bono invite les fans à faire de même et recouvrir leur masque. Des portraits de l’opposante birmane apparaissent sur l’écran de cristal. La version de Walk on semble même meilleure que lors de la précédente tournée. Bono entonne « Tonight, we walk for Aung San Suu Ki.

Bono quitte la scène et laisse la parole à un politologue africain qui parle du combat mené depuis ces dernières années pour la paix en Irlande, contre l’apartheid et pour améliorer la situation sanitaire en Afrique. Il invite les gens à garder espoir car ils représentent le futur qui permettra de construire plus d’écoles et enrôler plus de médecins pour améliorer la situation en Afrique. Le discours se termine par le mot « One » car nous formons un tout, une seule et même personne pour changer le monde.

Les premières notes de Where the Streets have No name jouées par The Ege résonnent dans le stade sous des lumières rouges. Le stade est entièrement illuminé à la fin de l’introduction. Bono parle à propos du public d’une foule sexy et remercie le public pour son accueil.

Bono dit quelques mots à propos de la campagne One pendant que de baisers de couples défilent sur l’écran. Il demande au public d’illuminer le stade avec leurs téléphones portables pour donner l’impression d’un sapin de noël. Des dizaines de milliers de téléphones se mettent alors à briller dans la pénombre et éclairer le stade. U2 interprète alors One dans une version plus émouvante et mieux réussie que lors du début de la tournée même si le groupe nous a offert de meilleures versions par le passé. 

Il est 23h12. Après deux heures de show sans interruption, Bono remercie le public et le groupe quitte la scène. Le stade acclame ses héros et les applaudissements sont tellement nourris sans s’arrêter que le groupe revient deux minutes après.

Une nouvelle surprise va s’offrir au public français avec une version apocalyptique de Ultra Violet digne des meilleurs concerts de Zoo Tv. Peut-être même dans une version encore meilleure que la tournée Zoo Tv. Bono est vêtu d’un blouson cuir noir recouverts de leds rouges et la scène est entièrement recouverte de fumée. Bono chante à l’aide d’un micro en forme de volant (hommage à Achtung Baby ?) suspendu par un câble. À la fin du morceau, la boule à facette géante suspendue en haut de la scène se met à nouveau à briller.  






























Le titre est enchaîné par With or Without You tandis que briquets et téléphones portables font briller le stade. La version de ce soir est probablement la meilleure depuis le début de la tournée. Le stade de France chante fort sur « Oh Oh Oh Oh » couvrant la voix de Bono.

À la fin du morceau, Bono remercie tous ceux qui ont contribué au succès de la tournée : Universal, Live Nation… Il remercie encore une fois le public parisien visiblement ému par l’accueil de ce soir, s’excusant presque de devoir terminer le concert...

Nos quatre irlandais nous offrent ensuite une version très émouvante de Moments of Surrender tandis que la scène s’illumine de bleu.



Il est 23h32.  Après 2h30 d’un show incroyable, nos quatre dieux quittent tranquillement la scène emporté par les applaudissements nourris d’un public ému qui n’oubliera jamais cette soirée. Je prépare les vidéos et vous met cela en ligne dans quelques jours.

Voici les premières vidéos (les autres suivent)


L'arrivée de U2 au stade de France




No line on the Horizon en live

Going on your Boots

Magnificient


Pride


Mysterious ways



Unforgettable Fire

City of Blinding Light



Et stuck in a moment


Toutes les vidéos et photos ont été prises par moi même (désolé pour la qualié des vidéos)...

Dans quelques jours une mise à jour de cette article avec d'autres vidéos du stade de France (en cours de chargement)

Allez, Plus que trois jours à attendre avant le concert Nice, je suis déjà impatient.

Setlist :

Breathe
No line on the Horizon
Going on your boots
Magnificient / Paris mon amour
Beautiful Day
I still haven’t found what i’m looking for
Angel of Harlem / Don’t stop still your get enough
Stuck in a moment
The Unforgettable Fire
City of Blinding Light
I’ll go crazy if i don’t go crazy
Pride
MLK
Walk On
Where the Streets Have no Name
One

Rappel :
Ultra violet, light my way
With or Without You
Moment of Surrender

Durée du concert : 2h24
Public : 90  000 (complet)

Publié dans U2

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